Peaceful waterfall amidst vibrant greenery in Guadeloupe's rainforest.

La côte « Basse-Terre » de la Guadeloupe

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Abritant le volcan de la Soufrière, la partie Basse-Terre de la Guadeloupe est bien connue pour ses reliefs et ses cascades. Mais si on n’y retrouve pas autant de plages de sable blanc comme en Grande-Terre, la Basse-Terre ne démérite absolument pas côté marin. 

Naviguer dans le Grand cul-de-sac marin  

Entre le Nord Grande-Terre et le Nord Basse-Terre, le Grand cul-de-sac marin est un magnifique espace marin protégé par la barrière de corail et intégré au Parc national de Guadeloupe. 

Il offre une belle parenthèse naturelle où l’on peut découvrir les fonds marins en snorkeling et accoster sur quelques îlets (en fonction de la réglementation). La mangrove installée sur le littoral est un écosystème primordial pour le bon équilibre du Grand cul-de-sac. C’est pourquoi le Grand cul-de-sac marin est une zone à l’équilibre fragile dont certains îlets sont d’ailleurs menacés par l’érosion naturelle mais aussi liée à l’activité humaine. Pour en savoir plus, découvrez notre article dédié au Grand cul-de-sac marin

Côté Basse-Terre, le Grand cul-de-sac marin est notamment bordé par la commune de Sainte-Rose et ses deux jolies plages des Amandiers (dont le nom vient des arbres que l’on y retrouve, les Amandiers) et de Cluny. Sur cette dernière, attention aux rouleaux et au courant !

La baie de Deshaies à la voile 

Dans la baie de Deshaies, première escale de la Côte-sous-le-vent, se nichent deux îlets, de belles plages de sable rose et des fonds marins qui valent le détour. 

Classés cœur de parc terrestre du Parc National de Guadeloupe, les îlets Kahouanne et Tête à l’Anglais abritent des espèces végétales endémiques rares et servent de refuge aux oiseaux marins. L’îlet Kahouanne, qui tient son nom d’une espèce de tortues, est également un lieu de ponte des tortues marines. Pour préserver ces deux îlets de toute façon difficilement accessibles, mieux vaut profiter du spectacle à distance. 

Face aux îlets se trouve la plage de la Perle, dont le sable, tout comme la plage de Grande Anse et celle d’Anse Tillet, se pare de reflets roses au coucher du soleil. S’il faut rester prudent à Grande Anse et Anse Tillet du fait des courants, la plage de la Perle est protégée par la barrière de corail, ce qui en fait un site sympa pour le snorkeling. On aperçoit également l’île anglaise de Montserrat depuis la plage de la Perle, accessible via une traversée d’environ 8h.

La fameuse réserve Cousteau à Bouillante 

En navigation vers Bouillante, il n’est pas rare d’apercevoir quelques mammifères marins. Des dauphins tachetés pantropicaux, des grands dauphins, des globicéphales, voire des baleines à bosse en migration, ou même des cachalots pour les plus chanceux. Dans tous les cas, il est important de savoir que tous les mammifères marins sont des espèces protégées en France. Dans le Sanctuaire Agoa, dont les eaux de Guadeloupe font partie, une réglementation d’observation et d’approche s’applique. L’approche volontaire des mammifères marins est ainsi strictement interdite à moins de 300 mètres. Si jamais les animaux venaient à proximité de votre bateau, gardez en tête qu’aucune tentative de nourrissage, de contact et de mise à l’eau ne sont autorisées. 

A Bouillante, côté marin, l’attraction principale est évidemment la réserve Cousteau au large de la plage de Malendure. Nous y avons dédié un article ici. Face à la plage se trouve les îlets Pigeon, deux petits îlets dont les fonds marins sont l’attraction principale. En masque et tuba, toutes sortes de coraux et d’espèces de poissons se révèlent aux adeptes du snorkeling. 

Une excursion nautique à Bouillante ne serait pas complète sans un bain dans l’eau de mer du bourg, rendue délicieusement chaude par des sources soufrées. A Anse à Sable également, après avoir longé la plage, un petit site aménagé les pieds dans l’eau permet de profiter d’une autre source chaude. 

Les curiosités marines de la Basse-Terre

Du côté de Vieux-Habitants se trouve l’Anse à la barque, un havre de paix où pointe un petit phare et où mouillent les barques de pêcheurs. Sous l’eau, d’anciens rails de mise à l’eau de bateaux, des tortues parfois ainsi que des restes d’épaves se découvrent en masque et tuba. Canons, mâts, ancres : quelques restes de 22 épaves affleurent tandis que la plupart des vestiges archéologiques demeurent dissimulés dans le sable. 

A Trois-Rivières, la plage de Grande Anse est une des rares plages de sable noir de la Guadeloupe. Spot de bodyboard, c’est aussi un lieu de ponte pour les tortues Luths et les tortues vertes. Dans la commune de Goyave, l’attraction vient d’un petit îlot corallien en forme de cœur qui baigne dans les eaux du Petit cul-de-sac marin, l’îlet Fortune. Recouvert de mangrove, il permit autrefois aux amérindiens de se cacher des colons, tout comme les îlets Nègre et Cabrit. On peut aujourd’hui y accoster pour y passer la journée. Une épave échouée non loin de l’îlet émerge de l’eau et peut être approchée pour une session de snorkeling. 

Belles excursions en Basse-Terre !

Articlé rédigé par : Axelle Dorville

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