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La côte « Grand Cul-de-Sac Marin » de la Guadeloupe

Bateau à voile

Journée découverte Grand Cul-de-Sac Marin

Parfait pour se reconnecter avec la nature, je vous propose une sortie en voile pour…

avec TI-BO Sailing Excursions

Guadalupe

Baie-Mahault
Grand Cul-de-Sac Marin
Libro

Avec son grand archipel, la Guadeloupe (ou plutôt les îles de Guadeloupe) offre de belles opportunités de navigation entre les îles et sur tout le littoral de la Grande-Terre et de la Basse-Terre de l’île papillon. Au Nord, le Grand cul-de-sac marin est un magnifique lagon qui gagne à être connu et parcouru à la voile, pour des balades éco-responsables respectueuses des écosystèmes marins. 

Qu’est-ce que le Grand cul-de-sac marin ? 

15 000 hectares : c’est vaste et c’est la surface de ce grand lagon localisé entre le Nord de la Basse-Terre et l’Ouest de la Grande-Terre de la Guadeloupe. Le Grand cul-de-sac marin (GCSM) est ainsi bordé par les communes de Sainte-Rose, du Lamentin, de Baie-Mahault, des Abymes, de Morne-à-l’eau et de Petit Canal.

Le lagon renferme une faune et une flore très diversifiée, des îlets (Carénage, Crabière, Blanc, la Biche, Colas, Duberran, Caret, Fajou, Christophe, Rat, Macou, Mangue à Laurette), des zones de mangrove, de forêt marécageuse, de marais herbacés… C’est un espace marin à découvrir, et à protéger ! Il est d’ailleurs reconnu Réserve de biosphère et intégré au Parc national de la Guadeloupe. 

Que peut-on voir dans le Grand cul-de-sac marin ? 

Naviguer dans le Grand cul-de-sac marin offre pas mal de possibilités. Le lagon compte pas moins de 10 îlets aux personnalités bien différentes. 

  • L’îlet Macou, le plus à l’Est, est une petite bande de terre boisée principalement occupée par une cocoteraie, une zone de mangrove et peuplée de bernards-l’hermite. Un ponton permet d’y accoster, avec pour attraction principale une chapelle dédiée à Notre Dame de la Garde, accessible en une quinzaine de minutes par un sentier pédestre.
  • Littéralement les pieds dans l’eau, l’îlet La Biche se résume à un abri de pêcheurs entouré d’eaux cristallines, idéales pour la baignade et le snorkeling. L’abri est ouvert à tous, pour déjeuner à l’ombre mais toujours les pieds dans l’eau ! 
  • Petit îlot de sable blanc, le bien connu îlet Caret a longemps été un incontournable du GCSM. Sa taille a cependant été considérablement réduite par l’érosion naturelle et l’action humaine. Le débarquement y est strictement interdit jusqu’à fin 2024, un projet de revégétalisation y étant mené. 
  • L’îlet Blanc est un lieu de nidification des sternes, que l’on peut observer tout en gardant ses distances. 

Sous l’eau et comme on peut l’imaginer grâce au récif corallien de plus de 30 km de long, le GCSM regorge d’espèces de la faune et de la flore marine : près de 90 espèces d’algues, une centaine d’espèces d’éponges, de gorgones, de coraux, plus de 200 espèces de poissons, pour ne citer que cela. 

La plongée sous-marine n’y est cependant autorisée qu’au site de la passe à Colas. Heureusement, un masque et un tuba vous suffiront la plupart du temps pour découvrir la richesse des fonds marins du GCSM. Les sites de l’épave et des étoiles de mer sont de beaux spots de snorkeling, tout comme les herbiers de l’îlet Caret.

Pour barboter et prendre un verre en plein milieu du lagon, direction le haut fond appelé La piscine (similaire à la baignoire de Joséphine en Martinique). Et pour un peu plus de sport, les eaux peu profondes du lagon sont idéales pour se balader en kayak ou en paddle. 

Quelle est la réglementation dans le Grand cul-de-sac marin ? 

Le Grand cul-de-sac marin est intégré au Parc national de Guadeloupe, chargé de sa protection. Plusieurs règles y sont à respecter afin de permettre de conserver les superbes écosystèmes du lagon :

  • Respecter les animaux comme les végétaux (pas de dérangement, pas de chasse ni de pêche, pas d’arrachage ou de piétinement) ;
  • Eviter le jet-ski ; 
  • Ne pas utiliser de drone sans autorisation spéciale. 

Choisir un excursionniste éco-touristique vous permettra de profiter d’une belle journée dans le GCSM, avec un impact minimal sur ses paysages et ses espèces. A titre d’exemple, un professionnel respectueux ne vous proposera pas de visiter les îlets Carénage, Christophe et Fajou qui sont interdits car lieux de ponte des tortues.

Bonne découverte du Grand cul-de-sac marin !

Article rédigé par : Axelle Dorville

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