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La costa sur de Martinica

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La partie Sud de l’Île fait partie des premiers points émergeants de la Martinique, il y a plus de 20 millions d’année. C’est ce qui explique sa topographie plus plate dans sa partie méridionale. Les côtes sont ici tournées vers les îles sœurs qui forment la partie basse de l’Arc Antillais. En premier lieu, Sainte Lucie dont nous sommes séparés de seulement quelques dizaines de milles nautiques (40km au plus prés) et dont on aperçois, au loin, la silhouette lorsque le temps est dégagé. Vous y trouverez de longues plages de sables blancs, avec une végétation plus ou moins présente, bien souvent de type xérophile (aimant la sécheresse) tant la pluviométrie peut y être faible, surtout en période de carême.

Son también estas condiciones de sol las que han hecho de esta zona de la isla la más turística, convirtiendo su costa en un gran reto ecológico.

De Diamond Rock a Marin Bay

Bahía de Marin en Martinica
Bahía de Marin, Martinica. Foto de Pascal Stanilas.

Nous débuterons notre voyage sur cette côte Sud de la Martinique, par la commune du Diamant. Avant d’arriver sur cette iconique plage de sable blanc, traversée par des vagues régulières, arrêtez vous au pied du Morne Larcher, pour être saisi par l’histoire. En effet, à flanc de falaise, au dessus de l’Anse Caffard, se tient le mémorial Cap 110, symbole des atrocités de la traite négrière. Se tient au loin, le rocher du Diamant, vestige central d’un volcan sortie de la mer des Caraïbes il y a 1 million d’années. Plus d’un millier d’oiseaux y trouvent refuge chaque année, certains allant jusqu’à interrompre leur ballet migratoire, tant cet havre est protégé de toute influence humaine. Le courant océanique s’engouffrant entre la côte et le rocher font de la plage du Diamant un lieu de baignade dangereuse, même pour les nageurs les plus avertis. Préférez des jeux dans la mousse des vagues, en veillant à garder pied. Profitez du farniente à l’ombre des amandiers péyi, dans cette foret littorale protégeant sa plage.

La plongée est aussi appréciée autour du Rocher, tant ses tombants sont vertigineux et les espèces présentent d’une diversité rarement égalée.

En face de Sainte-Luce, se tient, tapis à quelques mètres de profondeurs, un récif corallien détenant la plus forte richesse en espèces corallienne de la Martinique. C’est d’ailleurs, parce que les pollutions anthropiques ont eu par endroit un effet délétère, que L’ASSO-MER, association de protection du patrimoine marin, a mis en place avec la ville de Sainte-Luce un programme de restauration corallienne. Il est possible de plonger sur les dômes accueillant ces nouvelles colonies d‘Acropora Cervicornis avec l’un des nombreux clubs de plongée partenaires du projet.

Cúpula de restauración del coral frente a Sainte Luce - Foto L'ASSO-MER

S’enchainent ensuite, falaises, plages de sables blanc et petites baies abritant quelques mangroves éparses. L’arrivée sur la baie du Marin est saisissante, avec ses milliers de bateaux se partageant l’espace entre le chenal et les patates de corail ou bancs de sable sous-marins que l’on aperçoit depuis la surface et qui donne ces milles reflets au bleu de la mer. Dans le fond des trous à cyclone, une discrète mangrove qui a perdu de sa superbe au profit des aménagements humains. Et, surtout, cette langue de sable blanc qui vient presque fermer l’entrée de la baie : la pointe Marin. On aperçois plus loin les plages de la commune de Sainte Anne.

Del sur turístico al sur salvaje

Esta parte de la costa, asociada al municipio de Sainte Anne, es muy popular entre los turistas. Las largas playas que se suceden, marcan todas las casillas de la postal, con sus aguas turquesas, su arena blanca, sus cocoteros, y sobre todo su afluencia durante todo el año. Sin embargo, en cuanto se pasa la Pointe des Salines, se encuentra una zona más preservada. Esta zona toma su nombre del pasado, ya que en el estanque del mismo nombre se producía sal durante la época colonial (se llegaron a producir hasta 550 toneladas durante la Segunda Guerra Mundial). Desde entonces se ha convertido en una zona protegida, por su rica biodiversidad, y recibió la etiqueta RAMSAR (Humedal de Importancia Internacional) en 2008.

El paisaje de esta zona es a veces desértico, con numerosos cactus, o de bosque seco, a veces poblado de manglares, con un litoral a veces accidentado, rocas de mil colores se suceden al ritmo de la lenta construcción de lo que se llama la Sabana de las Petrificaciones. Aquí nos encontramos en la parte más antigua de la isla, con un primer zócalo que apareció hace unos 25 millones de años. Aquí y allá se esconden fragmentos de madera fosilizada, el moldeado natural de las especies del pasado.

Más adelante, vuelven las playas de arena blanca con una vegetación costera muy interesante. Allí se encuentran, en particular, lechos de patatas al borde del mar. Primera barrera contra la erosión del suelo, esta planta perenne, que se arrastra por el suelo arenoso, nos deleita con sus bonitas flores púrpuras que sólo permanecen abiertas un día.

Cuando se observa una playa fuertemente colonizada por diversas especies rastreras, con un denso tejido forestal detrás, se puede recordar la visión que tuvieron los colonos cuando pisaron por primera vez Martinica.

Pour profiter de ces paysages, où se côtoient une ambiance désertique et la richesse sous-marine propre aux Antilles, il est possible de suivre tout ou parti de la Trace des Caps, ou encore de participer à une sortie bateau avec un prestataire professionnel.

¿Lo sabías?

Les palmiers ne sont pas endémiques à la Martinique. Et si on l’associe automatiquement à notre vision des plages paradisiaques de sable blanc, ce ne sont pas de bons outils pour retenir les substrats, leur système racinaire étant trop peu dense ! C’est pourquoi certaines municipalités, en collaboration avec l’ONF et des associations de protection de la nature, ont mis en place des projets de reboisement de plages, avec des essences dont le système racinaire permet de retenir le sable, et protège ainsi le littoral martiniquais. 

Cocotiers sur une plage de sable blanc, photo de Thibault Desplats.

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